La marge du temps, un blog culturel et littéraire

Michel Leiris dans les revues artistiques et littéraires (1924-1988)

J’ai le plaisir d’annoncer aux lecteurs du blog “Didier Saillier – la marge du temps” que j’ai publié, le 11 avril 2024, aux Éditions L’Harmattan, un essai littéraire sur Michel Leiris, écrivain-poète-critique d’art-ethnologue.

Didier Saillier, Michel Leiris dans les revues artistiques et littéraires (1924-1988), Paris, Éditions L’Harmattan, coll. “Critiques littéraires”, 2024, 308 p., 31 € (version numérique 24,99 €).

L’ouvrage est disponible sur le site de l’éditeur :

https://www.editions-harmattan.fr/livre-michel_leiris_dans_les_revues_artistiques_et_litteraires_1924_1988_didier_saillier-9782336447087-79693.html

Vous le trouverez également sur les sites marchands tels que Fnac.com, Amazon, Cultura et sur les sites de certaines librairies : Gibert.com, Furet, Dialogues, Decitre…

Bonne lecture !

Quatrième de couverture

Avant le développement d’Internet, les revues étaient le débouché principal de la production du savoir et le véhicule des nouvelles idées dans la littérature, l’art, la science, la philosophie et les idées politiques. Michel Leiris (1901-1991), poète surréaliste, écrivain, intellectuel engagé, membre des mouvements artistiques, ethnologue anticolonialiste, a été un acteur remarquable du phénomène de la revue au vingtième siècle.

Michel Leiris, qui a publié 350 articles dans plus de 150 périodiques, a assisté à la création des revues, à leur adaptation aux crises politiques, à leur disparition. Il a contribué à des titres aussi divers que La Révolution surréaliste, Documents, les Cahiers du Sud, Minotaure, La Critique sociale, la Nouvelle Revue française, La Bête noire, Les Temps modernes, Critique, Gradhiva.

La confrontation avec les publications — entreprises par nature collectives — était un défi pour l’individualiste complexe et solitaire qu’était Michel Leiris. Sa position marginale lui permettait de bénéficier d’une distance critique. La biographie de Leiris, racontée sous cet angle, dévoile les faits inconnus de la trajectoire de cet intellectuel et permet de traverser le destin mouvementé de différents types de revues françaises.

Illustration de la couverture : Philippe Brun, avec l’aimable autorisation de l’artiste.

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Didier Saillier a étudié les lettres modernes et est titulaire d’un doctorat de l’École des hautes études en sciences sociales. Il a consacré ses recherches aux œuvres de Patrick Modiano, Michel Leiris et Vladimir Jankélévitch. Depuis 2010, il écrit des chroniques sur l’actualité culturelle et littéraire, à lire sur son blog « La marge du temps » (didiersaillier.com).