La marge du temps, un blog culturel et littéraire

À propos

Présentation du blog

Didier Saillier – La marge du temps est un blog que j’ai créé en octobre 2014 après quatre ans de chroniques culturelles mensuelles dans le journal associatif Culture et Liberté Île-de-France. Il porte sur l’actualité culturelle : expositions, photographie, cinéma, ouvrages littéraires et documentaires… et autres objets, à l’occasion.

L’actualité n’est pas l’unique critère dans le choix de mes sujets, c’est avant tout l’envie d’écrire sur des objets qui m’électrisent. Ainsi, des livres lus, des films vus, il y a fort longtemps, peuvent donner lieu à des articles, car le temps passé est un élément clé du désir. Il faut donc entendre « actualité » au sens de « ce qui fait l’actualité pour moi ».

Depuis mai 2020, le blog accueille également mes textes fictionnels, autofictifs ou autobiographiques qui sont disponibles dans la catégorie « Écrits personnels ».

Je suis l’auteur également de deux études littéraires, Poétique de la répétition chez Patrick Modiano – Style, symptômes, vestiges, en 2021, et Le merveilleux chez Michel Leiris, en 2022. Les deux ouvrages sont publiés aux Éditions L’Harmattan, dans la collection « Critiques littéraires ».

Tous les articles de ce blog ont été précédemment publiés dans le journal associatif Culture et Liberté Île-de-France de 2010 à aujourd’hui.

Comment se dire à travers les œuvres ?

Dernière nouvelle

Le 23 août 2022 est paru mon essai littéraire Le merveilleux chez Michel Leiris, Paris, Éditions L’Harmattan, coll. “Critiques littéraires”, 2022, 118 p, 14 €.
L’ouvrage est disponible chez l’éditeur L’Harmattan avec des frais de port à 0,99 centime :
https://www.editions-harmattan.fr/livre-le_merveilleux_chez_michel_leiris_didier_saillier-9782140288579-74085.html
Il est disponible également sur les sites marchands tels que Fnac.com, Amazon, Cultura, etc. ou dans les librairies en ligne comme Furet, Dialogues, Decitre, Gibert.com, etc.

Mes citations préférées

« On n’a pas peur de l’échec lorsque l’échec est la chose qui doit se produire, ce que vos ennemis attendent et que la raison raisonnante impose. Là vous devenez paradoxal et capable de tout. Si vous êtes dans une situation de succès, au contraire, vous allez faire les pires bêtises et gaspiller vos avantages. Parce qu’on attendra de vous la victoire, vous aurez peur d’échouer. On ne fonctionne bien que dans l’audace absolue. » (René Girard, Achever Clausewitz, Champs essais, p. 252-253).

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« Notre force naît de notre faiblesse. Jusqu’à ce que nous soyons égratignés et piqués, jusqu’à ce que les puissances ennemies aient fait feu sur nous, l’indignation qui s’arme de forces secrètes ne s’éveille pas. Un grand homme veut toujours être petit. Tant qu’il reste couché sur les coussins d’une avantageuse commodité, il s’assoupit et se laisse entraîner vers le sommeil. Mais lorsqu’il a été harcelé, tourmenté, battu, ses misères l’ont instruit, il a été replacé par elles dans son assiette, dans sa virilité ; il a acquis la connaissance des faits et la connaissance de sa propre ignorance ; il est guéri des folies de l’illusion ; il a acquis la modération et une réelle habileté. L’homme sage s’élance toujours sur ses assaillants. Trouver son point faible est encore plus son intérêt que celui de ses ennemis. Ses blessures se cicatrisent et tombent, pour ainsi dire, comme une peau desséchée ; et lorsque ses ennemis s’apprêtent à triompher, ils s’aperçoivent qu’il est devenu invulnérable. » (Ralph Waldo Emerson, Essais de philosophie américaine, Paris, Charpentier. Libraire-Editeur, 1815).

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« Il n’y a que ce qui existe depuis toujours qui soit pour toujours original. » ; « Ce qui ne se cherche pas se trouve toujours. » ; « J’aime cette tradition de voyageurs en vacances entre deux catastrophes. » (André Fraigneau, Les Enfants de Venise, Arlea, p. 14, p. 12, p. 46).

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« […] il faut toujours se dire : “Ce n’est point parce que j’ai réussi que je suis content ; mais c’est parce que j’étais content que j’ai réussi.” Et si vous allez quêter la joie, faites d’abord provision de joie. Remerciez avant d’avoir reçu. Car l’espérance fait les raisons d’espérer, et le bon présage fait arriver la chose. » (Alain,  Propos sur le bonheur, Folio, p. 56).

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